Aujourd’hui un article un peu spécial, dans lequel je ne vocifererai pas contre de pitoyables scénarii/slogans/acteurs/éléments tape-à-l’oeil/aberrances dans le milieu de la publicité. En effet, je vous propose de découvrir et d’apprendre (dans la joie et la bonne humeur je vous prie !) certains faits dans le milieu de la publicité télévisée.
- L’emploi du français est obligatoire.
Ce qui explique que certaine fois on trouve en bas de l’écran la traduction de certains slogan tels que « Think different », « Just do it » ou encore « Impossible is nothing ».
- Pour des raisons déontologiques et de santé publique, sont interdites les publicités pour le tabac et les produits autour du tabac (hors médicaments destinés à une désaccoutumance de la nicotine), les boissons alcoolisées au delà de 1.2°.
En effet, il est vrai qu’en France nous n’avons pas droit au publicité pour de la bière ou autre breuvage festif de degrés plus élevés. Pour nous consoler nous avons toujours les pubs pour Mister Cocktail ainsi que son slogan que je juge personnellement comme le plus mensonger de notre époque !
- Les messages publicitaires doivent être clairement séparés des programmes et facilement reconnaissables. Ils doivent être diffusés entre deux panneaux distincts annonçant le début et la fin de la coupure publicitaire.
Et oui ces coupures qui nous permettent de zapper avant de tomber sur ces pubs tant détestées, sont imposées par la loi. Ainsi, on se ne demande pas pourquoi l’action passe d’une scène de crime à un benêt preparant du riz à poeller en parlant à ses maniques …
- Le volume sonore ne doit pas excéder le volume sonore du programme.
Sur ce point là je me permet quand même d’avoir des doutes, à moins que cette impression ne vienne de l’agressivité des couleurs, du cadrage et de la musique durant les publicités…
- Une chaîne ne peut pas diffuser plus de six minutes de publicité par heure moyenne sur une journée. En outre, la comptabilisation de 12 minutes maximum (8 minutes sur les chaînes publiques).
Et oui, le mot important ici est « moyenne », ces petits filous casent le maximum possible de plage publicitaire durant les soirées et compensent avec une moins grande densité de publicité durant la journée !
- Entre chaque publicité est diffusé une image monochrome, généralement accompagnées d’un instant de silence, afin de marquer une séparation, essentiellement pour permettre au téléspectateur de mieux comprendre l’enchaînement des publicités. En France, ces images sont soit noires (Canal+,TF1,NT1), soit blanches (France 2, France 3, France 5), soit avec le logo de la chaîne (NRJ12, M6, W9).
Cette image ne dure que très peu de temps, personnellement je ne l’avais remarqué que sur W9, mais elle permet au subconscient de comprendre qu’une pub vient de se finir et qu’une autre commence.
- Le tarif record de la diffusion d’un spot de publicité en France est celui du 28 novembre 2010 sur tf1, lors de la diffusion des Ch’tis. Le tarif était fixé à 150 000€ le spot de trente secondes.
Ce chiffre est très impressionnant, mais il faut savoir qu’il y avait pas loin de 15 millions de téléspectateurs sur la chaîne ce jour là ! Après, la question que je me pose est : « combien de personnes sont restées sur leur canapé, la bave au coin des lèvres, attentif à la plage de publicité la plus chère de l’histoire française ? » je vous avoue que j’ai peur de connaître la réponse …